Recherche Bay numéro 131 - 12/10/2022
Cette semaine dans le bulletin macro publié sur Or.fr je reviens sur la contagion de la crise obligataire: les appels de marge qui ont débuté en Angleterre se propagent désormais au continent européen.
Jusqu'à présent, jamais personne n’avait osé remettre en doute la valeur ou la liquidité d’un instrument adossé à la dette d’un pays comme l’Allemagne, l’Angleterre, le Japon ou même les États-Unis. Les produits obligataires connaissent une volatilité d’habitude réservée à des instruments jugés plus risqués. Le 3 mois américain n’avait jamais connu une telle volatilité.
La ruée sur l’or physique et aussi sur l’argent physique est la conséquence de cette tension palpable sur le marché obligataire. Les cours des métaux précieux ne reflètent pas cette tension sur le physique car dans ce mouvement d’appel de marge des positions futures et des certificats sont liquidés. Il y a aussi un nombre chaque jour de plus en plus important de spéculateurs qui ouvrent des positions vendeuses sur les futures en faisant le pari d’une forte récession à venir. Et comme les cours baissent, les stocks de métal physique diminuent, c’est logique.
Abordons à présent l’actualité minière dans la partie de ce bulletin réservée aux abonnés:
Les minières n’arrivent pas pour le moment à être décorrélées du reste du marché: elles participent elles aussi à ce grand mouvement de liquidation porté par cet appel de marge global.