Recherche Bay numéro 136 - 16/11/2022
Au sommaire de ce bulletin: actualité des compagnies minières, stratégies d'investissement, premiers comptes rendus d’entretiens avec des CEOs de juniors.
Mais avant d’aborder tous ces points en détail, petit retour sur mon bulletin macro publié comme chaque semaine sur or.fr : la crise des cryptomonnaies se propage après le krach du deuxième système d’échange FTX. Les clients de la plateforme pensaient à tort qu’acheter des cryptos via la plateforme leur garantissait une exposition directe aux cryptomonnaies. Ils découvrent qu’ils ont été victimes d’une fraude assez classique d’un montage de schéma pyramidal de Ponzi où leurs fonds ont servi à alimenter les investissements de la plateforme. Finalement, SBF, le CEO de FTX, n’a pas inventé grand chose. La seule nouveauté c’est bien évidemment la taille de la fraude qui dépasse celle du montage de Bernard Madoff, un autre schéma de Ponzi célèbre. Les pertes pour les investisseurs pourraient même dépasser celles enregistrées après la faillite d’Enron. Cet épisode montre à quel point connaître sa contrepartie est essentiel, quelle que soit la nature de l’investissement.
Dans le secteur des cryptos, stocker ses bitcoins dans son propre cold wallet, hors des des plateformes centralisées, se révèle aujourd'hui primordial : “Not your keys, not your coins” (Pas vos clés, pas vos jetons). Cela rappelle évidemment l'adage destiné aux investisseurs dans l’or physique : “If you don't hold it, you don't own it” (Si vous ne le tenez pas, vous ne le possédez pas).
Comme pour les bitcoins non assignés, l’or physique non alloué détenu via une institution peut être réhypothéqué. Retirer son placement lors d’une ruée sur le métal physique expose aux mêmes risques que ceux observés lors du run sur les cryptos.
L’investissement hasardeux dans un exchange crypto ou un jeton secondaire fait également penser à un investissement sur un produit dérivé "or papier" (ETF, contrat future, certificat) : cela n'expose pas au même niveau de risque qu’un achat d’or physique et présente même un risque d’investissement en cas de défaut de la contrepartie, à savoir l’émetteur du produit papier.
Cette crise est en tout cas à suivre de prêt dans les semaines qui viennent car une contagion vers d’autres marchés est la suite logique de ce run sur les échanges de cryptomonnaies, je reviendrai là dessus dans mon prochain bulletin macro.
Revenons à présent sur nos minières… Dans ce bulletin, nous traiterons de la configuration graphique de GDX, et des dossiers Rockhaven, Reyna, Kootenay et Avino: